[Poésie] Recueil lyrique [Terminé]

Amour démoli

C’était un jeune homme, nouveau parmi nous,
Je ressentais en lui, un charisme hors du commun,
Une personne à mon écoute, là pour moi,
Une affection que je développai soudainement plus tard.

Un jour, je me décidai de me confier, me confesser à lui,
Un lien qui semblait nous unir apparut,
Je le vis de mes propres yeux, du moins fragilisé,
Etrangement, je pensais que ça n’allait pas durer éternellement.

Subitement, il me quitta pour une autre femme,
Voyez-vous cette infidélité, cette malhonnêteté,
Dont les hommes font preuves ?
Il y en a constamment un pour se moquer de nous.

Depuis, toute trace de mon humanité s’est dissipé,
Je les ai perdus à jamais, mes compagnons,
Au fond de son cœur, était dissimulée une hypocrisie de la sorte,
Sans prendre en compte de ce que mon ancien trésor leur a di,.
Mon destin semblait scellé, lui qui avait joué avec me sentiments.

Seulement un de mes compagnons, m’avait de nouveau accepté dans son cœur,
Lui qui se relevait et tournait toujours vers la lumière infinie du Soleil,
Je sais à présent qu’il me restait une once de flamme,
Oui…, c’était lui, un garçon au visage impassible et au caractère glacial,
Mais son amitié qu’il éprouvait à mon égard était sincère.

Être fragmentaire

Amis, personnes forts appréciables,
Lorsque j’en perds un, une partie de moi se fragilise,
Un fragment de mon existence disparaît,
Je souffre alors dans le désespoir moral.

Je ne suis point un être apathique,
Alors, de simples chocs ne me feront point mal,
Pourquoi ? Ma conscience me redonne la force,
D’oublier le passé, et de profiter de l’instant présent.

Sentiments, qu’ils soient mélioratifs, ou péjoratifs,
Me rendent plus forts et m’humanisent,
La déception, le désespoir ne m’arrêteront jamais,
Je suis le seul et unique acteur de mon cœur sincère.

Si tu ne peux accepter le présent,
Tu n’as rien de plus qu’un cœur faible,
Tu ne peux faire une croix sur le passé,
Tu reproduis les mêmes erreurs d’une autre personne.

Alors, corrige-les, car tu ne parais pas mieux qu’elle,
Tourne les pages noires qui t’ont irrité,
Profite du moment présent, ne fais plus attention au passé,
Je t’aime, accorde-moi ton pardon, mon lien qui me reliait à toi.

Humain Déchu

Je me suis tapé encore un zéro,
Le chaos règne chez moi,
Je me fais gronder d’une voix rude et strict,
Le lendemain, tout s’enchaîne,
Je ne puis étudier afin de remédier à mon irréparable dossier,
Quelle plaie ! Qu’est-ce que je peux faire ?
Coincé sur ma table de mon chez moi,
Libérez-moi de ma cage !

Le Jour-J, j’ai pris conscience d’une vérité horrifique,
Il faut croire que j’ai été décalé puis recalé d’un jour à l’autre,
Mais je n’en ai rien à faire, pourquoi devoir être doué ?
Et être de multiples qualités ? Je suis avant tout moi-même,
Et par-dessus tout, j’en ai assez d’être critiqué !
Alors, je prends mon skate, d’une main féroce,
Afin de mener la vie que je désire tant avoir,
Je contemple le ciel, plus rien ne me retient, je vais où je le souhaite !

Mon corps brûle d’une envie incommensurable,
De voler, profiter de cette liberté, je ne regrette rien,
Pas même mes mauvais résultats,
Contemplant le ciel, je vais là où mon cœur me dicte,
Se tournant toujours vers le soleil, je suis la voie du bonheur,
Mon optimisme me donne des ailes ardentes,
C’est alors que je pars déjà, les ailes en bataille,
Ceux d’un ange déchu en quête de nouvelles routes.

L'élue du cœur

Mon cœur était comblé de vide,
Jusqu’au jour où j’ai croisé ton regard,
Toi que je considère telle une gente et mystérieuse créature,
Toi qui a des yeux brillants luisants,
Capables d’illuminer mon cœur.

Je n’avais pas cessé de te voir dans mes rêves,
Illustre femme, les mots me manquent,
Je contemplais ta beauté resplendissante,
Tu es telle une merveilleuse et éblouissante fleur de diamant,
Tu es telle une rose éternelle qui pour rien au monde ne fanera.

Je désire tant rester à tes côtés,
Car toi seule m’a redonné une raison de vivre,
Être avec toi seule et te protéger,
Je ne cesse de t’idéaliser puisque tu es subliment divine,
Toi ma déesse qui est aussi ravissante qu’Aphrodite, je te dois beaucoup.

Toi qui es l’ange descendue des cieux,
Tout mon regard est porté vers toi,
A chaque échange de regard, tu éveilles mes sentiments,
Que mon âme éprouve à ton égard,
Tu n’es autre que l’élue de mon cœur qui me fait revivre.

Tu es une partie de moi-même,
Tout comme je suis une partie de toi-même,
Sans ta présence, il m’est impossible de vivre en ce vaste monde,
Le destin a voulu que nos chemins se croisent,
Je ne désire faire qu’un avec toi, ma dulcinée.

L’envol

J’ai reçu une flèche au cœur,
Au moindre croisement de ton regard,
Alors, j’ai pris conscience, que tu étais
L’unique personne que je cherchais,
Une belle, intelligente et froide créature,
Une divinité qui rejette le contact affectueux.

Tu es tout comme moi, le caractère qui me correspond,
Quelqu’un qui vivait dans la solitude,
Mais qui surmontait n’importe quel obstacle,
La froideur et la solitude déterminait ta force,
Et ensemble, je désire m’envoler avec toi,
Pour trouver et se tourner vers le soleil.

Toi et moi, je t’attends pour que tu m’y emmènes,
Toi et moi, s’envolerons au-delà des nuages,
Afin de refaire, un monde à notre convenance,
Bien qu’inaccessible, nous resterons à jamais inséparables,
Notre monde que toi et moi élaborerons ; je suis ton seul et unique ami,
Le seul qui te comprend et qui porte une attention à toi.

L’inexistence

Oublié de tous, rejeté par la société,
Son regard glacial pétrifie les autres,
Son air froid garde son entourage à distance,
A l’intérieur du cœur, se cache une tout autre personne.

Sa sensibilité imperceptible à la vision des autres,
Eux qui sont incapables de surmonter leur peur,
Car ils se préoccupent de son apparence,
Lui qui par ailleurs, ne cherche pas à ôter la vie.

Un homme au visage impassible,
Au caractère indifférent,
Associable d’extérieur,
Qui cherche le sens de la vie et qui croit en la valeur de la vie.

Lumière pourfendue

Exposée aux ténèbres du crépuscule,
Plongée dans les sombres abysses de l’ombre,
Ma vie était insignifiante, j’errais sur les terres,
Telle une coquille vide, asservie par le temps,
J’attendais l’écoulement de l’heure, chaque instant.

Les voix ne m’atteignaient pas,
J’étais inexistant aux yeux des autres,
J’étais un être effacé de leur cœur,
Je ne cessais pas de sombrer dans l’obscurité,
Telle est ma volonté, je n’ai plus aucune raison de vivre.

Mais, au plus profond de cette noirceur,
Je vis une lumière infinitésimale,
Une silhouette éclairante m’apparut,
Jeune homme élégant qui me tendit le bras,
Et purifia mon âme, d’un simple toucher.

Il me murmura ceci : « Debout,
Ton destin n’est pas encore scellé !
Donne-toi un but, une raison de vivre.
Il n’est jamais trop tard, belle demoiselle.
Profite de chaque seconde que la vie t’offre ! ».

Vie trahie

J’avais confiance en toi, tu étais mon seul bien,
Toi très cher, qui étais là pour moi,
Qui m’écoutais, qui me réconfortais,
Tu représentais l’intégrité de mon être.

Tu étais mon ange gardien, tu me protégeais de tous les dangers,
Mon but était de vivre pour et avec toi infiniment,
La seule preuve de ma vie était le lien qui nous reliait,
Je t’aimais autant que ma famille.

Mais à présent, je ne ressens que le poids de la pierre,
Peser sur mon cœur empli de néant,
Ce jour-là, tu m’as trahis, je n’étais que poupée à tes yeux,
Un pur et simple pantin pour assouvir tes désirs.

Aujourd’hui, je regarde le ciel,
Un irrésistible désir monte alors en moi, de pénétrer l’au-delà divin,
Puisque ma vie est à présent dépourvue de tout sens,
Mon cœur est détruit par un abandon tellement cruel, et une trahison impensable.

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